Aux Comores, on vote ce dimanche 19 janvier pour le 1er tour des législatives. L’opposition n’a pas envoyé de candidats à ces élections décidant de les boycotter. L’atmosphère est assez calme dans le pays. Une mission d’observateurs de l’Union africaine est arrivée il y a trois jours. Son chef a été reçu par le président Azali Assoumani samedi. Rien ne semble entacher le bon déroulement de ce scrutin.
C’est un 1er tour d’élections législatives qui s’annonce sereinement aujourd’hui. L’opposition avait annoncé il y a plusieurs mois qu’elle ne participerait pas à ce scrutin pour dénoncer la mainmise du pouvoir exécutif sur la CENI et la chambre constitutionnelle de la Cour suprême.
Qu’à cela ne tienne, les différents partis issus de la mouvance présidentielle ont envoyé leurs candidats en ordre dispersé les uns face aux autres dans la plupart des circonscriptions.
Du côté des électeurs, on a le sentiment que ce sera donc forcément toujours le président Azali qui gagnera, quel que soit le résultat. La campagne électorale a d’ailleurs été un moment très confidentielle. Quelques meetings çà et là, mais rien à voir avec l’ambiance de campagne à laquelle le pays est habitué. Cette année il n’y a eu ni chanson dédiée aux candidats dans les rues ni affichages de tissus aux couleurs des partis ou des courants.
Certaines personnes disent même ne pas savoir quand auront lieu les votes qu’elles devinent grâce aux quelques affiches. Une mission de 40 observateurs de l’Union africaine est cependant sur le terrain pour notamment s’assurer que la conduite des élections contribue à la gouvernance démocratique.