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Côte d’Ivoire: les partis se penchent sur le mode opératoire de la présidentielle

L’élection présidentielle en Côte d’Ivoire aura lieu à la fin du mois d’octobre, mais les autorités planchent déjà sur le sujet. Ce jeudi, le deuxième cycle de négociation s’est ouvert entre le pouvoir, les partis politiques d’opposition et la société civile. Cette fois-ci, il s’agit de se plonger dans le Code électoral.

Pour ce nouveau cycle de négociation, le premier il y a un an concernait la Commission électorale, aucun représentant de la mouvance de Guillaume Soro n’a fait le déplacement. En revanche, le PDCI et les deux branches du FPI étaient de la partie, tout comme d’autres plus petites formations.

Les discussions sont parties pour durer un mois. C’est la date limite fixée par le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Il veut que tout soit bouclé d’ici la première semaine de février au plus tard. Un mois pour se mettre d’accord sur le mode opératoire des élections, c’est court tant les sujets à aborder sont nombreux.

Le Front populaire ivoirien (FPI) de Pascal Affi N’Guessan, par exemple, n’a pas moins d’une dizaine de propositions à faire : « Par exemple, la question de la carte nationale d’identité, la question des audiences foraines pour permettre à tous les Ivoiriens qui sont en âge de voter de disposer des pièces administratives requises, la question du contentieux électoral. Nous savons que, en ce qui concerne les élections présidentielles en particulier, le Conseil constitutionnel a été au sein d’une grave crise. Comment faisons-nous pour garantir un rôle impartial de cette institution ? La question du découpage électoral, du mode de votation, d’abord l’usage systématique et universel de la biométrie et du vote électronique, ce sont nos propositions. »

Nouveau round le 15 janvier

Accusé de faire cavalier seul ou presque au sein de la Commission électorale indépendante (CEI), boycottée par les grands partis d’opposition, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) a retrouvé ses adversaires politiques autour de la table pour ce deuxième acte des négociations.

Adama Bictogo, son directeur exécutif, s’en félicite : « On va donc féliciter l’ensemble des acteurs politiques qui, là, viennent de faire preuve d’une capacité de dépassement. Nous voulons donc attendre de tout le monde qu’en lieu et place de la politique de la chaise vide que nous maintenions les discussions et les échanges afin d’aller à une élection apaisée pour le bonheur des Ivoiriens. »

Les partis se retrouveront autour de la table le 15 janvier. D’ici là, le gouvernement recevra les représentants de la société civile sur le même thème.

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