Au Burkina Faso, toujours des interrogations sur les circonstances de l’explosion d’une grenade dans une école franco-arabe à la périphérie de Ouagadougou. Les enquêteurs analysent toujours les éléments prélevés sur le terrain. Pour le porte-parole du gouvernement, ce n’était pas une « grenade », mais un « engin explosif » dont la nature reste à déterminer. Les interrogatoires se poursuivent. Et aucune piste n’est à écarter selon les sources sécuritaires.
La police judiciaire est sur le coup. Les interrogatoires se poursuivent. La police technique et scientifique poursuit l’analyse des fragments de la grenade. Tous les éléments prélevés sur le site de l’explosion sont analysés et les premiers résultats sont déjà transmis au procureur, selon une source proche de l’enquête.
« L’élève aurait ramassé l’engin sur le chemin de l’école », confie une source sécuritaire. C’est ce qui ressort des premiers éléments de l’enquête, selon cette source.
Dans un message diffusé sur la messagerie WhatApps, l’un des responsables de la mosquée de l’école où a eu lieu l’explosion explique ceci : « Quand l’objet à commencer à surchauffer, l’élève l’a sorti pour le montrer à ses voisins et c’est à ce moment qu’il a explosé ». Cet imam a été entendu par les enquêteurs.
Reste à interroger le principal concerné. L’élève par qui l’engin explosif serait arrivé au sein de la classe. « Il n’était pas en mesure d’être interrogé vu son état. Mais dans les prochaines heures, il pourra livrer sa version aux enquêteurs », précise notre source.
Par contre, poursuit notre interlocuteur, « aucune piste n’est à exclure pour le moment » vu le contexte sécuritaire et les différentes alertes.