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Petite éclaircie dans les relations orageuses entre le Rwanda et l’Ouganda

Mercredi 8 janvier, Kampala a annoncé la libération de neuf Rwandais détenus dans le pays, en signe de « bonne volonté » selon le ministre ougandais des Affaires étrangères. Ce geste, salué par Kigali, est le premier signe d’ouverture depuis des mois entre les deux voisins qui s’accusent mutuellement de déstabilisation. Pourtant, une résolution de la crise semble encore lointaine.

Les neuf Rwandais sont arrivés jeudi matin au poste-frontière de Gatuna, ils étaient détenus entre autres pour possession d’armes à feu et de munitions, selon les autorités ougandaises.

Kampala semble ainsi tendre la main à son voisin, qui l’accuse depuis des mois d’arrêter illégalement et de torturer ses ressortissants, ainsi que de soutenir des groupes armés hostiles au gouvernement de Paul Kagame.

« Nous espérons que les autorités rwandaises imiteront ce geste de bonne volonté », a déclaré le ministre des Affaires étrangères ougandais Sam Kutesa.

Cependant, rien n’est moins sûr. Malgré un mémorandum d’entente signé au mois d’août, les relations entre les deux pays n’ont cessé de se dégrader et la libre circulation à la frontière est entravée depuis près d’un an côté rwandais.

Si le ministre des Affaires étrangères rwandais a salué ces libérations, il dit espérer que Kampala ira plus loin, en libérant tous les Rwandais détenus en Ouganda, une centaine selon lui.

La libre circulation reprendra lorsque la sécurité des Rwandais sera assurée, dit-il. « Dans cette crise, les torts ne sont pas partagés », renchérit Olivier Nduhugirehe, ministre rwandais en charge des Affaires régionales, qui attend de nouveaux gestes de la part de l’Ouganda.

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