Le nouveau gouvernement algérien compte 39 membres, dont 5 femmes. Plusieurs ministres faisaient déjà partie de l’équipe précédente. Sa composition a été annoncée jeudi soir à la télévision nationale, deux semaines après l’investiture du nouveau président, Abdelmadjid Tebboune, toujours contesté par une partie des Algériens.
C’est le porte-parole de la présidence qui s’est prêté à l’exercice. Une première, puisque la composition du gouvernement était auparavant annoncée par un communiqué officiel.
En revanche, moins de nouveautés parmi les titulaires des principaux portefeuilles ; plusieurs occupaient déjà des fonctions dans le précédent gouvernement. Pas de changement aux Affaires étrangères, un portefeuille que conserve Sabri Boukadoum après avoir brièvement assuré l’intérim comme Premier ministre.
L’Intérieur sera occupé par l’ancien ministre de l’Habitat, Kamel Beldjoud, qui en assurait l’intérim depuis le limogeage de son prédécesseur par le nouveau président. Continuité aussi à la Justice, pour Belkacem Zeghmati et à l’Énergie pour Mohamed Arkab. Le portefeuille des Finances revient à Abderrahmane Raouya qui a déjà occupé cette fonction entre 2017 et 2019, sous la présidence d’Abdelaziz Bouteflika.
Quatre autres ministres sont nommés à des postes qu’ils ont déjà occupés sous l’ancienne présidence. Enfin, pas de ministre de la Défense, puisque le président algérien occupe traditionnellement cette fonction.
Le poste de vice-ministre de la Défense, occupé par le général Ahmed Gaid Salah de 2013 à son décès la semaine dernière, ne figure plus dans ce gouvernement.