Ce mardi 24 décembre au soir, 15 proches de Guillaume Soro ont été transférés à la Maca, la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, après avoir été présentés au procureur de la République. L’ancien Premier ministre, lui, continue de crier au complot depuis l’Europe.
Guillaume Soro persiste et signe : pour lui, on lui interdit de rentrer en Côte d’Ivoire. Dans un message publié sur Facebook ce mardi 24 décembre au soir, l’ancien Premier ministre ivoirien, candidat à la présidentielle de 2020, parle de « décision arbitraire » de la part du pouvoir en place. Il affirme également que « cette dérive autoritaire est digne des pires régimes dictatoriaux ».
Du côté de la présidence, on rappelle que rien n’empêchait l’ancien président de l’Assemblée nationale de rentrer en Côte d’Ivoire, mais que son arrestation serait automatique dès son retour sur le sol ivoirien.
« Tentative d’atteinte à l’autorité de l’État »
Guillaume Soro est donc désormais sous le coup d’un mandat d’arrêt international pour « tentative d’atteinte à l’autorité de l’État et à l’intégrité du territoire national » et « détournement de deniers publics », selon le procureur Richard Adou. Mais Souleymane Diallo, son avocat, affirmait ne pas avoir vu ce mandat d’arrêt.
Quinze autres de ses proches ont été arrêtés ce lundi 23 décembre au soir au siège du mouvement Générations et peuples solidaires (GPS), dont trois présidents de partis et six élus. Ils ont été transférés au centre pénitentiaire d’Abidjan pour trouble à l’ordre public et rébellion, a indiqué la communication du parti.
Guillaume Soro ne craint pas de se faire arrêter.
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