Site icon LE JOURNAL.AFRICA

Niger: Seydou Tahirou désigné président par intérim du parti Lumana Fa

Les partisans de Hama Amadou, réunis au sein du parti Lumana Fa viennent de désigner Seydou Tahirou comme président par intérim. Il est chargé de conduire le parti en l’absence du père fondateur Hama Amadou, actuellement en prison, mais aussi de préparer le congrès du parti dans les prochains mois.

C’est à l’unanimité que les 250 délégués présents à la conférence ont reconnu, par un vote à main levée, Seydou Tahirou président par intérim du parti Lumana Fa.

« C’est d’abord une confirmation de ce que à quoi on est habitués, a déclaré le secrétaire général du parti, Malam Sani Maman. Vous avez vu la ferveur militante, l’engagement des militantes et des militants. » Cela souligne aussi, dit-il, « le sérieux avec lequel les gens ont travaillé, de manière à ce que nous puissions traverser cette petite zone de turbulence que nous avons connue ».

Les délégués sont venus de huit régions du pays. L’une d’elle se félicite de la réussite des travaux de la conférence nationale : « Je constate qu’il y a une unanimité autour du parti, autour de son excellence Hama Amadou. Tous les militants étaient là, tous les délégués étaient là ».

Hama Amadou toujours emprisonné pour « trafic de bébés »

En l’absence du père fondateur du parti, Hama Amadou, condamné à un an de prison pour « trafic de bébés », la conférence de Niamey a permis le retour de plusieurs militants qui avaient déserté le parti. Abderrahman Seydou reste confiant : « Ceci montre tout l’attachement de nos militants à ce parti. Ils tiennent à affirmer la légitimité de tous les actes qui ont été pris, et la légitimité de toutes les personnes qui sont aujourd’hui en devoir d’agir en son nom ».

Les délégués à cette conférence ont réaffirmé leur appartenance à l’opposition nigérienne.

L’aile dissidente de Lumana condamne cependant ce congrès. Son dirigeant Noma Oumarou juge les assises irrégulières, et estime que toutes les décisions qui en découlent sont nulles et non avenues.

►À lire aussi : Mahamadou Issoufou, président du Niger: «Nous avons besoin de plus de Barkhane»

Quitter la version mobile