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Sénégal: à la foire de Dakar, derniers achats avant les fêtes de fin d’année

Dernier week-end pour la 28e foire de Dakar. Les visiteurs ont jusqu’à ce dimanche soir pour faire leurs derniers achats avant les fêtes. Des milliers d’exposants sont venus de la sous-région pour les recevoir. Ils doivent écouler au maximum leurs produits… et faire face aux stratégies de négociation des consommateurs !

On trouve de tout à la foire de Dakar. La preuve, dans les allées des marchands sénégalais, cheikh Tidiane Diallo est déjà bien chargé : « C’est le moment d’acheter des cadeaux pour les enfants. Moi, je m’apprête à acheter quelque chose pour mon petit-fils. »

Il faut négocier : le marchandage, le « wakhalé » en wolof, c’est tout un art. « On fait une estimation d’abord. Et on se dit qu’on ne va pas dépasser ce montant. Quel que soit le prix que le commerçant va nous dire, nous on se dit, je ne vais pas dépenser plus. »

Basile Dermé a acheté des pantalons et a discuté du prix avec le vendeur : « Si je vois qu’il est réticent, je fais comme si je vais partir. Et s’il ne m’appelle pas, je reviens et je prends. Je sais que c’est le prix. »

Ça ne marche pas à tous les coups. Devant un stand de tapis, une enseignante hésite : « Ce tapis-là, je pense que le prix est fixe, parce qu’il ne veut pas diminuer. Il dit que c’est à 5 000, l’autre à 10 000. A chaque tapis, son prix. Mais moi, je veux payer 4 000 ». 4 000 francs soit six euros, ce n’est pas assez pour le gérant Mamadou Ndiaye. En négociation, l’important est de rester ferme : « On va essayer de lui donner ça, mais il y a l’argent qui manque. Elle négocie beaucoup, beaucoup trop ».

La foire de Dakar représente encore une aubaine pour les commerçants. Plus de 2 000 d’entre eux y ont installé leur stand cette année.

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