C’est l’un des plus grands carnages de l’histoire récente de la RDC : du 16 au 18 décembre, dans le territoire de Yumbi, au moins 535 civils ont été assassinés. D’après l’ONU, ces attaques étaient planifiées et organisées. Elles pourraient être qualifiées de crimes contre l’humanité.
Une année plus tard, à Yumbi, plusieurs tombes communes n’ont pas été touchées. À la demande du gouvernement congolais, le Conseil des droits de l'homme des Nations unies a autorisé depuis septembre le déploiement d’une équipe de médecins légistes pour faire avancer les enquêtes. Du côté de la justice militaire,