le mode de vie a changé. Bienvenue Mongoko, la trentaine, est à bord d’une pirogue qui navigue sur des eaux puantes. Un tas d’herbes flotte à la surface. « Le matin, on prend des pirogues, on quitte la maison jusque là-bas. On commence à crier pirogue, pirogue. On appelle, les gens voient et puis ils vous accompagnent jusque chez vous, moyennant 200 francs, 500 francs. »
Ce modeste quartier est déserté par l’essentiel de ses habitants. Pourtant certains sont toujours bloqués dans leurs bicoques en tôles. Après avoir évacué sa famille, si Pierre Salumu est resté dans sa maison lotie et carrelée, c’est pour une bonne raison. « Je reste, je ne...
Dans le secteur Manzenze, sur une rive du fleuve Congo,