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Burkina: Bassolé écrit à Kaboré pour faire cesse des accusations de la majorité

Le général Djibrill Bassolé, condamné à 10 ans de prison à la suite du procès du coup d’État manqué de 2015, a adressé un courrier au président Roch March Christian Kaboré le 26 novembre dernier. Il lui demande d’intervenir pour faire cesser les accusations qui circulent à son encontre.

Accusé par certains responsables du parti au pouvoir de participer aux attaques terroristes contre le pays, l’ex-patron de la diplomatie de la Burkinabè dénonce « une cabale » contre sa personne. Raison pour laquelle, il saisit personnellement le chef de l’État, afin qu’il use de son autorité pour « calmer ce qui semble être un jeu politicien » et « ramener à la raison les auteurs de ces accusations récurrentes sans fondement », précise-t-il.

Selon le général Djibrill Bassolé, les accusations publiques portées contre lui sont si graves et diffamatoires, qu’elles mériteraient de faire l’objet d’une plainte en justice. « De telles accusations si on n’y prend garde, prévient l’ex-ministre des Affaires étrangères, auront pour seules conséquences d’éloigner le pays de l’adoption de solutions efficientes dans la lutte contre le phénomène terroriste. »

Clément Sawadogo, le coordonnateur de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle, avait accusé le général Djibrill Bassolé au cours d’une conférence de presse le 21 novembre dernier d’avoir été en contact avec des terroristes. « C’est Djibril Bassolé qui était en contact avec des terroristes et aujourd’hui le Burkina Faso est frappé par ces terroristes » avait-il déclaré.

DJibrill Bassolé souligne que s’il existe le moindre indice contre sa personne d’une participation à des actions terroristes, il serait plus judicieux de faire saisir la justice afin que ces accusations soient clarifiées.

Le général Bassolé dit regretter de ne pas pouvoir mettre son expérience à profit pour aider les forces militaires et paramilitaires dans la lutte contre le terrorisme. Mais, en attendant, il réitère la requête de ses avocats pour une autorisation afin qu’il puisse se faire soigner hors du pays et revenir répondre aux convocations de la chambre d’appel du Tribunal militaire.

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