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Madagascar: Naina Andriantsitohaina, issu du parti présidentiel, remporte «Tana»

À Madagascar, le clan Marc Ravalomanana n’a pas réussi à conserver la mairie de la première ville du pays, Antananarivo, conquise désormais par l’ex-ministre des Affaires étrangères et proche du président Andry Rajoelina.

Les tendances le donnaient déjà vainqueur mais l’annonce officielle des résultats provisoires par la Céni (Commission électorale) le 7 décembre a donc confirmé la victoire du candidat du parti présidentiel Naina Andriantsitohaina à la mairie d’Antananarivo, la capitale malgache, avec presque 6 000 voix d’avance sur son principal adversaire Rina Randriamasinoro, le candidat du TIM (Tiako i Madagasikara). Le jour même, le parti de Marc Ravalomanana a déposé différentes requêtes pour dénoncer des irrégularités lors du scrutin et sur les listes électorales.

Une attitude raillée par le présumé vainqueur, présent lors de l’annonce des résultats. « Je pense qu’il est important pour la population de savoir que ce n’est pas uniquement un contentieux électoral qui fait bouger mon principal opposant, a-t-il déclaré. Je pense que c’est la crainte que la mauvaise gestion [de la commune – dirigée depuis 2015 par Lalao Ravalomanana, épouse de l’ex-président] soit découverte. Et vu les preuves que j’ai déjà entre les mains et celles qui vont probablement sortir, je comprends leur inquiétude ». Naina Andriantsitohaina évoque une tentative d’évacuation de certains dossiers hors de l’hôtel de ville par l’ancienne équipe durant le week-end.

Du côté du TIM, on nie en bloc cette information. « Le parti présidentiel colporte beaucoup de fake news sur Facebook pour nuire à la commune », explique Olga Ramalason, la secrétaire générale du parti, qui espère obtenir gain de cause auprès des tribunaux administratifs. Après l’annonce des résultats provisoires le 11 décembre, ceux-ci auront jusqu’au 16 janvier pour annoncer les résultats définitifs.

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