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Togo: arrestation d’activistes présumés du PNP

Au Togo, ce 3 octobre, la police a présenté à la presse une vingtaine de personnes qui s’en seraient prises à une patrouille de gendarmerie à l’aide d’armes blanches. Ils ont tenté de brûler un commissariat à Lomé, la capitale. Le même scénario a été opéré à Sokodé. Le ministre de la Sécurité a estimé la semaine dernière que ces individus voulaient déstabiliser les institutions de la République. L’enquête a permis d’en arrêter certains. Des gendarmes ont été blessés et l’un d’entre d’eux a succombé à ses blessures.

Ce 3 novembre, la sûreté nationale togolaise avait disposé au sol des gourdins, des machettes, des frondes, des talismans, des amulettes et des couteaux. Les personnes interpellées ont tenté dans la nuit du 22 au 23 novembre d’agresser les forces de sécurité à l’aide de cet arsenal. « L’enquête nous a permis à ce jour et après perquisitions d’interpeller 18 individus du groupe Tigre Révolution », a déclaré le lieutenant-colonel Yaovi Okpaoul, directeur général de la police nationale togolaise.

Implication du PNP ?

Ils ont été recrutés lors des réunions du Parti national panafricain (PNP), a-t-il précisé. Leur nombre serait de 200 à 250 dans ce mouvement dont l’ultime objectif serait d’organiser une révolution afin de déstabiliser les institutions de la République.

Dans leur tentative, ils ont emporté, cinq Kalachnikovs dont une qui a été retrouvée dans le caniveau, selon la police. Le lieutenant-colonel Yaovi Okpaoul avertit : « Celui qui a seulement connaissance du lieu de ces armes et qui préfère cacher l’information se rend coupable ». Cité dans cette affaire, le PNP n’a pas encore réagi.

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