Le chef de la délégation de l’Union européenne était reçu mardi 3 décembre par le chef du gouvernement burkinabè. Les échanges ont essentiellement porté sur la situation sécuritaire du pays.
Pour l’ambassadeur de l’UE au Faso Wolfram Vetter, « la situation sécuritaire reste une préoccupation majeure ». L’Union entend renforcer sa coopération sur cet aspect. Des unités d’élite des forces armées sont en formation et seront bientôt déployées dans certaines régions.
Les premières unités sont déjà sur le front de la lutte contre le terrorisme. « Ces unités étaient au combat et ont pu résister aux attaques contre deux détachements militaires dans la nuit du lundi à mardi, même si on déplore la mort de trois soldats » souligne le chef de la délégation de l’Union européenne. Selon l’état-major des armées, une vingtaine de terroristes ont été neutralisés et des armes et munitions saisies au cours de la riposte.
L’ambassadeur Wolfram Vetter assure que d’autres unités seront formées, équipées et déployées dans le nord et la région de l’Est, où les groupes armés sont de plus en plus actifs.
« Des véhicules blindés sont déjà arrivés », a dit Wolfram Vetter, et ils seront remis aux forces armées burkinabè selon le chef de la délégation de l’Union européenne.
Avec le chef du gouvernement burkinabè, il a été également question de la recherche d’autres partenaires comme la Russie, la Turquie et les pays du Golfe qui peuvent jouer un rôle important dans le cadre de cette lutte contre le terrorisme, a insisté le chef de la délégation de l’UE.