En République démocratique du Congo, la question du report de quatre mois, c’est-à-dire en mars 2020, des audiences devant la Cour internationale de justice a été abordée en Conseil des ministres, vendredi 29 novembre, pour en expliquer les raisons. Ces audiences doivent permettre de régler la question des réparations pour les victimes de pillages menés par l’armée ougandaise pendant la deuxième guerre du Congo.
Dans ce dossier, qui oppose la RDC à l’Ouganda, Kinshasa réclamait jusqu’ici plus de 10 milliards de dollars. Cette demande de report, auprès de la Cour internationale de justice (CIJ), est intervenue le mois dernier, après la visite de Felix Tshisekedi en Ouganda. Les deux chefs d’État préfèrent régler cette question en négociant.
Il fallait créer un état d’esprit pour qu’un dialogue puisse s’instaure, nous explique David Jolino Makelele, porte-parole du gouvernement de RDC.
Si nous nous mettons à table, nous pourrons peut-être trouver une hauteur et des modalités qui pourraient permettre rapidement de régler le problème de préjudice subi par nos compatriotes.