Ce dimanche 24 novembre, les bureaux de vote ont ouvert officiellement à 7h TU, dans une ambiance plutôt calme en Guinée-Bissau alors que le pays doit choisir son nouveau président.
Les opérations ont débuté pile à l’heure dans un bureau de vote du centre-ville. Installé à l’extérieur, sur le trottoir, une urne, des tables en plastique, un isoloir en carton sont prêt pour accueillir les votants. Avant même l’ouverture officielle, Lourdes, était là : « Oui, c’est important d’être là. Le futur président va avoir beaucoup de boulot. C’est comme si on était dans un bateau, qui tangue dans la mer, on a besoin de stabilité. »
Sur chaque bulletin, il est inscrit les noms et photos des douze candidats, il faut cocher une case. Carlos Voss vient de voter et de plonger son doigt dans le pot d’encre indélébile : « C’est une nouvelle page pour changer des choses. Trop de choses au pays, il y a beaucoup de choses qui ne marchent pas. Je pense que ça va être calme. »
« Un tournant important »
Le vote se fait sous la surveillance des forces de défense et de sécurité qui ont déjà voté jeudi. Et aussi sous le regard des observateurs internationaux dont la mission de la Cédéao dirigée par l’ancien Premier ministre malien Soumeylou Boubèye Maïga : « Il y a un climat de relative sérénité. Nous avons constaté depuis quelques jours qu’il y a beaucoup de mobilisation. Tout le monde est conscient que c’est un tournant important de la vie politique institutionnelle du pays et que ces élections-là sont destinées à ouvrir une étape nouvelle pour le pays. »
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Les bureaux de vote restent ouverts jusqu’à 17h TU alors qu’il y a déjà moins de monde que dans la matinée. Le dépouillement débutera dans la foulée.