Après 8 jours de grève, retour à la normale des vols ce week-end pour la South African Airways. La direction de la compagnie et les principaux syndicats sont parvenus à un accord pour une augmentation de salaire de 5.8%, contre 8% réclamés.
Le mouvement a entraîné l’annulation de nombreux vols. Il devrait coûter des millions d’euros à la compagnie déjà lourdement endettée. Pour ne pas couler l’entreprise, le gouvernement avait appelé les deux bords à faire des concessions.
Le plan annoncé la semaine dernière et qui prévoyait la suppression d’un emploi sur cinq environ est repoussé à plusieurs mois d’après la compagnie. Ce plan avait entraîné l’appel à la grève, une grève très suivie avec 60% des 5 000 salariés avaient débrayé.
Et cela commençait à coûter très cher à South African Airways. Plus de 3 millions de dollars par jour. Ce que la société ne peut pas assumer. Sous perfusion financière de l’État, sa situation est si critique que même le versement des salaires de novembre est compromis.
C’est ce qui a incité les syndicats à accepter finalement une offre qui était déjà sur la table avant la grève : une augmentation de 5,8% des salaires au lieu des 8% demandés.
Cette hausse n’est prévue qu’en début d’année prochaine. Et encore, à condition que l’argent soit là précise l’accord signé avec les syndicats. C’est ce à quoi s’attelle la direction de la compagnie. Elle cherche à obtenir la garantie de l’État afin d’obtenir de banques les fonds de roulement nécessaires. La grève est finie, mais pas les ennuis financiers de la compagnie nationale.