Au moins 200 civils sont décédés depuis le début des manifestations anti régime en décembre dernier au Soudan. Près de 120 personnes ont été tuées dans la seule journée du 3 juin quand les forces de sécurité ont dispersé un rassemblement devant le quartier général de l’armée à Khartoum. Dans un rapport rendu public ce lundi, l’organisation HRW appelle les autorités soudanaises à prendre leur responsabilités.
Nous savons qu’il s’agissait d’une opération pour disperser les manifestants. Maintenant, est-ce que les incidents qui ont eu lieu sont à mettre sur le compte de soldats indisciplinés ou est-ce que leur commandant leur a dit qu’ils pouvaient tuer autant de manifestants qu’ils voulaient? C’est difficile à prouver, nous ne savons pas.
Jehanne Henry, directrice adjointe de la division Afrique de Human Rights Watch