Ce secteur aux frontières du Mali, du Burkina Faso et du Niger est la cible d’attaques nourries de mouvements djihadistes, obligeant les États africains et la France à décider d’un réajustement du dispositif de combat de cette coalition.
Cela fait plusieurs semaines que la question était à l’ordre du jour. Face aux assauts répétés des mouvements djihadistes contre les vastes territoires de la zone des trois frontières, il faut reconcentrer les forces sur cette partie du Sahel.
Pour cela, les forces tchadiennes sont sollicitées pour renforcer Barkhane. Mais Idriss Déby, qui a déjà envoyé plusieurs milliers d’hommes en opération extérieure, a refusé pendant longtemps avant de céder sur le principe, après la visite de la ministre française des Armées lors de sa tournée régionale il y a 10 jours. Principe qui a été acté au cours d’une réunion ministérielle à Ouagadougou dans la foulée.
Le sujet a aussi été abordé lors de la rencontre de travail que le chef de l’État tchadien a eue avec ses homologues français, nigérien et malien il y a quelques jours en marge du forum de Paris sur la paix.
Il devrait y avoir assez rapidement une réunion de coordination des chefs d’états-major des pays engagés pour préparer un plan de redéploiement qui sera soumis aux chefs d’État.
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