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Législatives en Guinée: rencontre entre Céni, société civile et politiques

En Guinée, une rencontre a eu lieu pour préparer les législatives de février 2020. Objectif : plancher sur le processus électoral qui a du mal à mettre en confiance l’ensemble des acteurs impliqués dans le scrutin.

À l’initiative de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), cette réunion de ce Comité interparties (CIP) consistait entre autres à échanger sur l’état d’avancement des opérations d’identification des électeurs et des travaux préparatoires des opérations de révision des listes électorales.

« Nous sommes déjà sur la ligne droite vers les prochaines élections législatives. Les opérations deviennent intenses, surtout la phase de révision des listes électorales qui s’annonce, avec toute une pile d’activités qui méritent d’être portées à la connaissance des citoyens, mais aussi des acteurs qui sont les partis politiques. Le CIP permet d’apporter de la bonne information. Les élections sans la transparence ne servent à rien », estime Paul Amega, le directeur régional du National Democratic Institue (NDI), partenaire technique et financier de la Céni.

Une élection incontestable

La Céni s’engage auprès de ses partenaires à organiser une élection incontestable pour la paix sociale en Guinée, selon David Camara, du département formation-éducation civique : « Nous, nous ferons de notre mieux en tout cas en tant que Céni. Nous ne savons pas ce que vont faire les agents qui seront dans le bureau de vote. On ne sera pas présents partout, mais on fera en sorte en tout cas que tout ce qui est tricherie soit pratiquement impossible. On fera de notre mieux. »

Deux des puissants partis de l’opposition, l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) de Cellou Dalein Diallo et l’Union des forces républicaines (UFR) de Sidya Touré n’étaient pas au rendez-vous.

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