Donald Trump a reçu les représentants de l’Égypte, du Soudan et de l’Éthiopie à Washington, au sujet du barrage sur le Nil Bleu, au cœur des tensions entre les trois pays. Le Caire craint que la construction de cet ouvrage, entamée par l’Éthiopie, n’entraîne une réduction drastique de son approvisionnement en eau. Le président américain a décidé de s’investir pour tenter de trouver une solution.
Avec notre correspondant à Washington, Donald Trump
« Je viens d’avoir une réunion avec de hauts représentants de l’Égype, de l’Éthiopie et du Soudan pour les aider à résoudre leur longue dispute sur le barrage de la Renaissance » écrit Donald Trump sur son compte Twitter, avant d’ajouter sans plus de précision :« Elle s’est bien passée, les discussions continuent ! »
Le président publie également une photo prise avec les délégations dans le bureau ovale. Mais en réalité, c’est le secrétaire au Trésor qui est chargé de la médiation, à laquelle est associé le président de la Banque mondiale.
L’Égypte est favorable à l’intervention de Washington dans ce conflit sur ses ressources hydrauliques qui l’oppose à l’Éthiopie. Le Caire craint que la construction du barrage commencée il y sept ans par son voisin du sud n’entraine une diminution du débit du Nil Bleu, et demande un minimum annuel garanti de 40 milliards de m3.
L’Éthiopie n’a pour l’instant pas répondu à cette requête. Interrogée sur l’intérêt de Washington dans cette affaire? la porte-parole de la Maison Blanche a simplement expliqué que Donald Trump était très actif pour tenter de résoudre les crises à travers le monde.
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