Les victimes sont des jeunes femmes venues du Nigeria via une filière de passeurs entre Bénin-City et Lyon. Le réseau était actif depuis 2015.
Avec notre envoyé spécial à Lyon, Pierre Olivier
Stanley Omoregie, 35 ans, rasé de près et petit bouc sous le menton est resté parfaitement droit dans ses bottes face aux questions pressantes de la présidente du tribunal. Celui que l’on surnomme « splendour » se présente comme un pasteur qui voulait juste aider les gens de sa communauté.
Dans un bon français, qu’il estime être le fruit d’une intégration réussie, il crie au complot. Pourtant, dès ses premières réponses, le doute s’installe. Il reconnaît qu’il louait bien des appartements à des jeunes femmes nigérianes mais jamais il ne s’était douté qu’elles se prostituaient, dit-il.
La présidente le reprend : « Comment pensez-vous que ces femmes faisaient pour vous payer des loyers de plusieurs ...