Le Mouvement patriotique du salut, le parti au pouvoir, a ouvert samedi 2 novembre son congrès ordinaire. Un rassemblement qui annonce la mobilisation des militants du parti pour les prochaines élections législatives et locales.
À l’ouverture des travaux du congrès extraordinaire, le secrétaire général du Mouvement patriotique du salut, Mahamat Zen Bada a tenu à répondre à la critique selon laquelle le parti et son chef redoutent l’épreuve des élections en raison des décisions impopulaires prises par le gouvernement ces derniers temps.
« Nous avons entendu, nous avons lu à travers la presse, les réseaux sociaux, les critiques de l’opposition. Que le camarade-président ne veut pas aller aux élections, que le MPS fait de la diversion. Ce congrès a été convoqué pour mettre les militants en ordre de bataille et aller aux élections législatives et locales, n’en déplaise à nos détracteurs. »
Au-delà de la mobilisation des militants, principal sujet du congrès extraordinaire, les délégués auront à débattre sur l’adaptation des textes du parti au nouvel ordre constitutionnel et autres difficultés liées au fonctionnement du parti présidentiel.
Mais pendant ce temps, la composition du prochain bureau politique national risque fort d’occuper l’esprit de tous les délégués. Dans la réalité, c’est le président fondateur du parti, c’est-à-dire le chef de l’État qui aura le loisir de désigner qui il voudra pour siéger au bureau politique national. Il en sera de même pour le secrétaire général du parti.