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RDC: sept ambassadeurs remettent leurs lettres de créance à Félix Tshisekedi

Le président congolais Félix Tshisekedi a reçu jeudi 31 octobre au palais présidentiel les lettres de créance de sept nouveaux ambassadeurs, une première depuis son investiture en janvier dernier.

La France, l’Italie, la Belgique, le Vatican, la Suède, l’Union européenne et l’Angola : il s’agit des principaux partenaires de la RDC mais ces ambassadeurs attendaient, depuis des mois, un créneau avec le président pour se mettre au travail.

En acceptant les 7 premières lettres de créance des ambassadeurs, Felix Tshisekedi a « ouvert symboliquement la RDC au monde », commente l’un de ses proches lieutenants. Huit autres ambassadeurs attendent encore. « Ce sont des non-résidents », explique-t-on du côté du ministère des Affaires étrangères.

Le président avait un agenda chargé, dit-on encore. Félix Tshisekedi s’est rendu dans une vingtaine de pays depuis son investiture, plusieurs fois mêmes dans certains d’entre eux.

68 missions sans ambassadeurs

Si le chef de l’État s’est déplacé, il n’a pas nommé de représentants à l’étranger. Une trentaine de missions diplomatiques sur 68 n’ont pas d’ambassadeurs, dit–t-on encore du côté du ministère. Le pays n’est représenté dans tous ces pays que par des chargés d’affaires.

C’est le cas en France comme en Chine. Ces deux pays sont pourtant des membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU. Même chose en Belgique et au Canada, ces deux pays accueillent pourtant les plus grandes diasporas congolaises. En Afrique, Kinshasa n’a pas d’ambassadeurs dans une dizaine de pays dont le Rwanda, le Kenya ou encore le Nigeria.

Dans l’entourage de Félix Tshisekedi, on explique ces retards par des tractations toujours en cours entre le camp de l’ex-président Joseph Kabila et celui de son successeur.

Il faut dire que beaucoup de caciques du FCC qui n’ont pas eu de postes au gouvernement attendent d’être nommés dans une ambassade ou à la tête d’une entreprise publique. Le partage des postes devrait se faire au prorata du poids politique, explique-t-on dans les rangs de la coalition pro-Kabila.

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