L’annonce a été faite lundi. Ce week-end, l’ONG a été la cible d’un braquage à mains armées. C’est la troisième fois en un an et demi.
Médecins sans frontières espère pouvoir reprendre l’ensemble de ses activités rapidement, et appelle pour cela « tous les acteurs » impliqués à respecter les actions médicales et protéger les populations civiles qui se retrouvent « prises en otage ».
En attendant, l’ONG essaye de remplir une partie de sa mission. « Aujourd’hui, nous assurons toute la partie hospitalisation et également toutes les urgences vitales, qu’elles soient pédiatriques ou chirurgicales, assure Karine Perrin, cheffe de mission de MSF France en Centrafrique. Les activités qui ont été suspendues sont essentiellement les activités de soins primaires dans Bria, mais également sur les axes. »
Cette suspension d’activités risque d’être durement ressentie par la population de Bria, et les conséquences vont toucher en premier les femmes et les enfants, selon Karine Perrin. « La population de Bria, dont les plus vulnérables sont les femmes et les enfants, sont aujourd’hui pris en otage par cette situation. Aujourd’hui, ce sont des activités de prévention que nous ne pouvons pas effectuer pour empêcher la dégradation de l’état de santé des enfants. Nous espérons que très rapidement les acteurs en place nous présentent des garanties pour reprendre l’ensemble de ces activités au plus tôt. »
Les femmes et les enfants sont pris en otage par cette situation.