La répression, samedi 26 octobre, par les forces de l’ordre de la manifestation dite « pacifique » de l’opposition à accrue un peu plus des tensions déjà très importantes. En milieu de semaine dernière, le Premier ministre Aristide Gomes avait accusé un opposant de préparer un coup d'État. Des tensions politiques sur fond d'accusations de trafic de drogue.
Il y a certes un retour manifeste au calme à Bissau après la manifestation de samedi, mais la tension reste à son comble dans les rues où un important dispositif a été déployé. Des éléments de la police d’Intervention rapide, armés de kalachnikov, sont visibles sur les principales artères, notamment dans le quartier administratif.
À moins d'un mois de l’élection présidentielle, la question du calendrier électoral f...