En Algérie, c’est ce 26 octobre à minuit qu’expire le délai pour déposer les dossiers de candidature aux élections présidentielles. L’ancien ministre de la Culture Azzedine Mihoubi et le président d’un petit parti islamiste Abdelkader Bengrina ont déjà déposé leur candidature. Ce samedi matin, de nouveaux candidats se sont présentés.
Dans la matinée, c’est d’abord Ali Zeghdoud, âgé de plus de 80 ans, président d’un petit parti, Rassemblement algérien (RA), qui s’est rendu dans les locaux de l’instance d’organisation des élections, l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE). Peu connu, il avait été le premier à déposer un dossier de candidat pour l’élection prévue le 17 avril. A l’époque, il était encore question d’un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika.
Abdelmadjid Tebboune, âgé de 73 ans, s’est également présenté pour déposer son dossier. Ancien wali et plusieurs fois ministre. Il a notamment été le Premier ministre d’Abdelaziz Bouteflika pendant quelques mois en 2017, avant d’être remercié. Face à la presse, cet ancien proche d’Abdelaziz Bouteflika a déclaré qu’il n’y avait pas d’autre solution que l’élection.
La question qui se pose est celle de la candidature d’Ali Benflis. Ancien chef de gouvernement d’Abdelaziz Bouteflika, il s’était ensuite positionné comme opposant au président. Ali Benflis avait annoncé sa candidature à l’élection du 17 avril, avant de renoncer, après la deuxième semaine de protestations. Le 15 septembre, il estimait, cette fois, que toutes les conditions étaient réunies, tandis que les manifestations – elles – ne se sont pas arrêtées.
Reste à savoir s’il ira jusqu’au bout.