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L’Afrique australe se prépare aussi aux conséquences commerciales du Brexit

Le Brexit – quand il aura lieu, s’il a lieu – aura des conséquences sur les exportations, même si les nombreux partenaires commerciaux ont eu tout le loisir de s’y préparer. Les inquiétudes portent notamment sur les matières premières.

Le gouvernement de Boris Johnson continue de marteler que le Brexit aura bien lieu le 31 octobre, après avoir dû demander un nouveau report ce week-end. Depuis 2016, les partenaires commerciaux du Royaume-Uni se préparent en tout cas à cette échéance.

Mi-septembre, le Royaume-Uni et les cinq pays membres de l’Union douanière de l’Afrique australe (Sacu) ont pris les devants, en signant un accord commercial qui permettra une continuité des échanges économiques, sans barrières supplémentaires.

« Cet accord commercial entre l’Union douanière de l’Afrique Australe et la Grande-Bretagne permet de minimiser les effets du Brexit. Mais un retour des barrières douanières entre le Royaume-Uni et l’Union européenne aurait tout de même quelques conséquences sur les exportations de l’Afrique du Sud, explique Chiedza Madzima, analyste pour Fitch Solutions en Afrique du Sud.

La demande va certainement diminuer par exemple pour les produits qui sont manufacturés en Grande-Bretagne, qui gagnent en valeur ajoutée, avant d’être exportés de nouveau vers l’Union européenne. Et cela va être ressenti par les pays exportateurs de matières premières, comme l’Afrique du Sud. C’est notre principale source d’inquiétude. Cela concerne par exemple les produits agricoles, ou les matières premières issus des mines sud-africaines comme le platine ou l’or. Par contre, pour les biens tels que les voitures ou les produits agricoles transformés comme le vin, il n’y aura pas vraiment de différence en cas de Brexit. »

→ Lire aussi : Le Brexit, un défi pour les marchés financiers de matières premières

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