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Crash d’Ethiopian Airlines: les dépouilles des victimes françaises rapatriées

Sept mois après l’accident du vol ET302 de la compagnie Ethiopian Airlines au départ d’Addis-Abeba, les dépouilles des 10 victimes françaises ont été rapatriées en France, après un long travail d’identification. Les 137 passagers, originaires de 35 pays, ont été tués, le 10 mars, entraînant l’interdiction de vol du modèle 737 MAX de Boeing, déjà impliqué dans un précédent drame. RFI a assisté ce samedi à la cérémonie solennelle de restitution des corps aux familles, à l’aéroport d’Orly.

Le temps s’est suspendu dans ce pavillon d’honneur lorsque le premier cercueil est entré et, une à une, les familles des victimes se sont effondrées.

Cela fait sept mois qu’elles attendaient ce moment de pouvoir ne serait-ce que poser une main sur le cercueil d’une fille, d’un frère ou d’un mari, « l’étape finale d’une interminable attente », selon les mots de Virginie Fricaudet, présidente de la toute récente association des familles de victimes françaises.

Lors de la cérémonie, elle a pris la parole durant six minutes exactement, le temps qui s’est écoulé entre le décollage et l’accident du Boeing 737 MAX, le 10 mars 2019. Mais c’est aussi, selon elle, le temps du combat, maintenant.

L’association va se porter partie civile pour comprendre pourquoi le modèle de Boeing a pu être utilisé par la compagnie Ethiopian Airlines seulement quatre mois après le crash de la compagnie indonésienne Lion Air, en mer de Java, faisant 189 morts, le 29 octobre 2018. Depuis, les 737 MAX sont cloués au sol. Cela ne suffira pas pour ces familles brisées.

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