Étonnante déclaration de la délégation du Sénégal devant le Comité des droits de l’homme des Nations unies. A Genève, lundi 14 octobre, les représentants de l’État ont évoqué l’affaire Karim Wade, du nom du fils exilé de l’ancien président Abdoulaye Wade et recalé de la présidentielle de février. L’instance onusienne avait demandé un « réexamen » de sa condamnation à six ans d’emprisonnement et une lourde amende, qui l’avait empêché de se présenter. Or, la délégation n’a pas fermé la porte à une telle « réparation ». Deux jours plus tard, le 16 octobre, le ministère des Affaires étrangères du pays a démenti de tels propos. Problème : ils ont bien été tenus.
Ce lundi 14 octobre, la délégation sénégalaise fait ...