Plusieurs fois avorté depuis 2016, le cinquième congrès ordinaire du Parti congolais du travail (PCT) aura finalement lieu en décembre prochain. La décision a été prise ce samedi à l’issue d’une session du comité central de cette formation du président Denis Sassou Nguesso. Principal enjeu du congrès : la désignation d’un nouveau secrétaire général.
C’est du 27 au 30 décembre que le PCT tiendra son cinquième congrès ordinaire. Un congrès qui va coïncider avec la célébration du cinquantenaire de cette formation d’obédience marxiste-léniniste au départ et qui se réclame désormais de la social-démocratie.
La voie du congrès est balisée, que chacun mette la main à la pâte pour sa réussite a déclaré Pierre Ngolo, secrétaire général du PCT. « Le boulevard nous conduisant au cinquième congrès ordinaire de notre parti est désormais ouvert. Il est demandé à chaque membre du comité central, à chaque membre du parti de prendre et de bien prendre sa place », a-t-il déclaré.
Le congrès sera marqué par la désignation d’un nouveau secrétaire général ; question de mettre fin au cumul : Pierre Ngolo est également président du Sénat.
Une équipe devant préparer ce congrès a été mise sur pied. Député du PCT, le fils du chef de l’Etat congolais Denis Christel Sassou Nguesso présenté par certains comme prétendant au poste de secrétaire général fait partie de cette équipe en qualité de responsable des politiques économiques, sociales culturelles et environnementales.
Le congrès va tout déterminer. Les supputations d’avant ne comptent presque pas, a analysé un responsable du PCT sous couvert d’anonymat.