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RDC: l’opposition toujours en quête d’un porte-parole

C’est prévu par la loi congolaise dans les 30 jours qui suivent l’investiture du gouvernement. C’est fait depuis début septembre et l’opposition ne voit rien venir. Le groupe parlementaire Mouvement social G7 multiplie les requêtes auprès des présidents des deux chambres. Jusqu’ici, en vain.

Quelques jours avant la date butoir, le 1er octobre, le député national MS G7, Bienvenu Apalala, a écrit aux présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat pour leur rappeler d’enclencher le processus de désignation du porte-parole de l’opposition. Un mois après l’investiture du gouvernement Ilunga, il appelle Jeannine Mabunda et Alexis Thambwe Mwamba, deux figures de la coalition pro-Kabila, à prendre les dispositions requises.

C’est un poste importante pour une partie de l’opposition. Celui qui obtient ce poste devient l’interlocuteur attitré du gouvernement. Il a rang de ministre d’État, jouit des avantages et immunités et bénéficie d’une dotation du Trésor public. Même si cette loi a été adoptée sous l’ancien chef de l’État, son administration a toujours refusé de la mettre en application.  

Martin Fayulu, l’ancien candidat à la présidentielle, refuse toujours de reconnaître ces institutions. La bataille se joue donc entre la plateforme Ensemble de l’ancien gouverneur Moïse Katumbi qui a le plus grand nombre d’élus, suivi par le MLC et Alliés de l’ancien vice président Jean-Pierre Bemba.

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