Le chef rebelle sud-soudanais doit normalement rentrer à Juba le 12 novembre en vue de la formation d’un gouvernement d’union nationale. Or, l’application de l’accord de paix de septembre 2018 connaît de nombreux retards. Le camp de Riek Machar accuse le gouvernement de vouloir faire échouer le processus de paix.
La rhétorique s’enflamme à l’approche du 12 novembre. Le SPLM-IO, parti de Riek Machar, liste une série d’obstacles : les conditions de sécurité sont insuffisantes, la création d’une armée unifiée a pris trop de retard et la question des États fédéraux n’est pas réglée. Dans ces c...