Les élections législatives pourraient avoir lieu au premier trimestre 2020, a annoncé le président de la Céni lors d’un point presse organisé à Ndjamena, jeudi 3 octobre, sans donner de date précise.
Pas de précipitation dans l’organisation des législatives. C’est le message qu’a fait passer la Céni alors que le chef de l’État Idriss Déby Itno avait promis la tenue du scrutin avant fin 2019. Le président de la Céni, Kodi Mahamat Bam, opte plutôt pour « un horizon réaliste ».
« J’observe qu’un calendrier électoral trop contraignant et annoncé trop tardivement est une calamité pour le processus. Nous projetons l’horizon temporel réaliste pour l’organisation attendue des législatives au premier trimestre 2020. »
Ce délai ne pourra être tenu qu’a deux conditions, selon la Céni. D’abord une révision du code électoral pour réduire les délais de l’organisation du processus électoral. Mais aussi la nécessité d’une mobilisation financière.
« J’exhorte en conséquence, les partenaires techniques et financiers a répondre promptement à l’appel lancé par le ministre en charge des Affaires étrangères en faveur d’un appui aux louables efforts financiers du gouvernement pour la mobilisation des ressources nécessaires à l’organisation des élections dans notre pays. »
Le coût des élections législatives est estimé à 70 milliards de francs CFA par le gouvernement. Mais là encore, la Céni n’a toujours pas dévoilé de budget précis.