Au Tchad, on en sait un peu plus sur l’éboulement qui a provoqué plusieurs dizaines de morts il y’a une semaine dans l’extrême nord du pays. Une mission conduite par le chef d’état-major général des armées sur place est rentrée dimanche et on apprend que le bilan, qui est passé de 30 à 52 morts, pourrait être plus lourd.
Les orpailleurs clandestins victimes de l’éboulement du 24 septembre dernier étaient basés dans le sud libyen et trompaient la vigilance de l’armée pour passer au Tchad et venir creuser dans ce bout de désert composé de sable et de cailloux pour chercher de l’or.
C’est pourquoi il a fallu attendre plusieurs jours après l’éboulement avant que les secours n’arrivent. En tout, 52 corps ont été retirés des décombres et sur la base de la liste des orpailleurs recensés, sept manquent encore à l’appel.
« Il doit y avoir encore des gens qui ne sont pas connus », indique une source locale qui admet qu’en raison des va-et-vient entre le Tchad et la Libye, il est difficile de tenir une liste à jour des chercheurs d’or.
Enfin, une source au sein de l’état-major explique que dans cette catastrophe, il n’y pas que des Tchadiens. Des Soudanais participent aussi à cette activité qui dure depuis 4 ans.