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Les échanges commerciaux entre la France et le Soudan au point mort

Le Premier ministre soudanais Abdallah Hamdok est reçu ce lundi soir à l’Élysée par Emmanuel Macron. Une visite politique, mais qui vise également à relancer les relations économiques entre les deux pays, qui sont pour l’heure au point mort.

Entre la France et le Soudan, les échanges ne peuvent que s’améliorer. Paris est le 25e partenaire commercial de Khartoum. À des années-lumière du trio de tête, Chine, Émirats arabes unis et Arabie saoudite. La valeur des échanges représentait 126 millions d’euros en 2018, en baisse de 8% par rapport à l’année précédente.

Paris achète essentiellement de la gomme arabique, dont Khartoum est le premier producteur mondial, et qui est utilisée dans l’industrie agroalimentaire. Dans l’autre sens, la France exporte des machines-outils, des produits pharmaceutiques, du parfum et des produits cosmétiques.

La fin de l’embargo américain, partiellement levé en 2017, devrait améliorer les choses à terme, car les banques soudanaises ont retrouvé la possibilité de réaliser des transactions internationales. De même, Paris plaide en faveur du retrait du Soudan de la liste des pays soutenant le terrorisme, ce qui, là aussi, aurait des effets immédiats sur la présence d’entreprises étrangères au Soudan.

Car, outre son or, le pays dispose de potentialités importantes dans l’agroalimentaire avec de nombreuses terres agricoles non encore exploitées. L’énergie et notamment l’hydraulique et le solaire pourraient aussi offrir des opportunités, selon Business France, l’agence de promotion des investissements français à l’étranger qui consacrait en février un séminaire sur le Soudan. 

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