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Algérie: les manifestants disent non à la présidentielle du 12 décembre

Comme ils le font chaque vendredi depuis le mois de février, les Algériens sont descendus dans la rue ce 27 septembre à Alger, au lendemain de la mise en garde du chef d’état-major de l’armée contre toute entrave au processus élkectoral.

En Algérie, les slogans épousent l’actualité. Ce vendredi dans les rues d’Alger, ils étaient l’expression des critiques des manifestants contre l’élection présidentielle, dont la date a été fixée au 12 décembre, et ceux qui s’y portent candidats, comme les anciens chefs de gouvernement Ali Benflis et Abdelmadjid Tebboune.

« On ne votera pas », « Pas de vote avec la mafia », « On a fait annuler deux élections. Jamais deux sans trois », scandaient ainsi les manifestants, reprenant également le slogan qui rythmait les premières semaines de leur mouvement : « Pas de cinquième mandat ». Les protestataires dénoncent la proximité du système actuel avec celui de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika

Les manifestants ont également réclamé la libération des prisonniers, et notamment celle de l’homme politiqueKarim Tabou. Libéré mercredi, il a de nouveau été arrêté hier et placé en détention provisoire ce vendredi par un juge d’un autre tribunal.

Comme la semaine passée, le dispositif policier était important ce vendredi. Des contrôles d’identité ont été menés dans la matinée et des personnes ont été interpellées. Cette 32e manifestation a été dispersée par les forces de l’ordre un peu avant 17h30.

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