Conakry accueille cette semaine la 8e Coupe d’Afrique des nations (CAN) de maracana. Un nom venu du Brésil pour un sport 100% africain, qui tente de se professionnaliser sur le continent.
La Mara’CAN n’en est pas à son coup d’essai. Après le Burkina Faso ou encore la Côte d’Ivoire, c’est au tour de la Guinée d’accueillir cet événement panafricain. Les sportifs ont investi le gymnase qui jouxte le stade du 28 septembre, à Conakry. 21 équipes ont fait le déplacement dans la capitale guinéenne pour concourir dans deux catégories : seniors (35-45 ans) et super-seniors (à partir de 45 ans).
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Un terrain de handball, un ballon de futsal, six joueurs contre six : la recette du maracana n’a rien à envier au football. Sans gardien et sur un terrain réduit, la technique prime. Les passes fusent, les occasions ne manquent pas. Pour les commentateurs, il est parfois difficile de suivre le jeu. « Ce sont des matchs très intenses », confirme Amadou Barry, journaliste sportif et commentateur lors de cette 8e édition de la Mara’CAN.
Malgré un nom brésilien, le maraca...