Au Mali, sept soldats maliens ont été tués jeudi 26 septembre dans le centre du pays. Ils sont morts dans l’attaque de leur unité chargée d’accompagner un convoi de camions.
L’unité des forces armées maliennes escortait un important chargement d’engrais destiné aux paysans pour les cultures. La sécurité était particulièrement renforcée sur la nationale 6 entre les localités de Douentza et de Sévaré, au centre du Mali, où passait le convoi.
Selon les témoins, un grand bruit a d’abord été entendu. Il s’agissait de l’explosion d’une mine posée par de présumés jihadistes. Très rapidement, des tirs contre le convoi ont suivi. Dans le jargon militaire, c’est ce que l’on appelle une attaque complexe.
Des armes emportées
Du côté des assaillants, il n’y a pas encore de bilan. Mais du côté des forces armées maliennes, sept militaires, éléments de la Garde nationale sont tombés au front. Il y a eu également des blessés dans des rangs de l’armée régulière. Des véhicules ont été calcinés et des armes ont été emportées par les assaillants.
Après l’attaque, ce vendredi, des observateurs s’interrogent. S’agissait-il d’une attaque classique ou également d’une tentative de s’emparer de l’importante quantité d’engrais ? Un produit également utilisé par les jihadistes pour fabriquer des bombes artisanales.