Les audiences se poursuivent devant la Cour pénale internationale, dans l’affaire réunissant deux anciens chefs de milice centrafricains. Patrice Ngaïssona et Alfred Yekatom sont suspectés de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre. Après la démonstration du procureur, puis des avocats des victimes, les défenseurs des deux suspects ont pris la parole.
Avec notre correspondante à La Haye, Stéphanie Maupas
Les avocats de Patrice-Édouard Ngaïssona ont tenté de contrer la thèse du procureur. Ce dernier avait dressé le portrait d’un chef militaire, co-auteur d’un plan stratégique destiné à redonner le pouvoir à l’ex-président Bozizé, renversé par la Seleka. Les avocats ont défendu l’image d’un « homme de paix ». Les actions de Patrice Ngaïssona auraient permis un retour à l’ordre et la justice - c’est du moins ce qu’a assuré Me Seri Zoukou.
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