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L’opposition tchadienne mécontente des injonctions d’Idriss Deby à la Céni

Ce samedi, la coordination générale de l’opposition s’est plainte des « ingérences » dans les affaires de la Commission électorale (Céni) et a menacé de suspendre sa participation au processus électoral si Idriss Deby les continuait.

La controverse suscitée par les injonctions du chef de l’Etat demandant à la Céni d’organiser les législatives avant 2020 continue. Dans la matinée du samedi 21 septembre, la coordination générale de l’opposition a menacé au cours d’un point de presse de suspendre sa participation au processus électoral si les ingérences du chef de l’Etat dans les affaires de la Céni et les multiples violations de la loi ne cessent.

Le porte-parole de la coordination de l’opposition, Brice Guedmbaye Mbaimon, a notamment déclaré qu’il faut que certaines conditions préalables soient requises pour que l’opposition continue à participer au processus électoral : « Pour la coordination générale de l’opposition, les conditions préalables à réunir demeurent : le respect de la loi portant création de la Céni, la reprise de la mise en place des dénombrements en tenant compte de la volonté des partis politiques effectivement présents sur le terrain, la révision du fichier électoral, l’introduction d’un kit d’identification des électeurs dans les bureaux de vote et la levée immédiate de l’état d’urgence sur le territoire afin de créer un climat propice à des élections inclusives, sincères, libres et transparentes. »

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Idriss Deby a en effet ordonné au président de la Commission électorale d’organiser les élections législatives avant fin janvier 2020 au plus tard alors que cette échéance électorale avait été plusieurs fois repoussée depuis 2015.

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