La visite privée de Félix Tshisekedi en Belgique a été l’occasion pour lui comme pour ses proches de mettre en avant ce passé militant qu’il a développé à Bruxelles et lutter contre des idées reçues.
Il y a des commentaires qui agacent les proches du nouveau chef de l’État, c’est qu’on accuse Félix Tshisekedi d’avoir passé ses années à Bruxelles à s’amuser, de ne pas avoir étudié ou travaillé pour devenir président aujourd’hui. Jean-Claude Kalonji est un parent, il était sur les bancs de l’école avec lui. « Les gens disent qu’il n’a pas fait ses études ici, qu’il n’a pas étudié. J’ai dit non, c’est du mensonge, il a étudié ici. Dans la famille, personne ne s’intéressait à la politique, il était le seul. il ne devait pas avoir 18 ans quand il a commencé à militer dans ce parti ; voilà, à 56 ans, il est devenu président de la République. On ne peut pas s’étonner. »
JBK Kamuala est le président du Mouvement tshisekediste pour le changement. Lui garde en tête ces images de février 1991 à l’aéroport de Zaventem. Ce jour-là, Étienne Tshisekedi doit rentrer au Congo, il est interpellé par la police belge sur base d’un avis d’expulsion vieux de trois ans et son fils prend sa défense. « Ce qui me reste en mémoire, c’est le jour où il s’est battu avec la police belge à l’aéroport. Voilà, la police a commencé à taper, il s’est défendu. C’est un ancien boxeur hein ! »
Lors de son meeting devant la diaspora, le nouveau chef de l’État a insisté sur l’importance de son parcours militant en Belgique et de cette expérience d’exil. Il s’est présenté comme le fils, le père, le frère, l’ami, un président qui se veut accessible pour mieux marquer sa différence avec son prédécesseur.
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