Au Zimbabwe, médecins et infirmiers continuent de manifester après la disparition d’un de leurs collègues, le docteur Peter Magombeyi, président du syndicat des médecins hospitaliers, le 14 septembre dernier. Son organisation accuse la sécurité d'État de l'avoir kidnappé après qu’il a dénoncé le délabrement du secteur de la santé.
Dans cet hôpital public de la capitale zimbabwéenne Harare, les couloirs sont quasiment vides. Depuis le début du mois, les médecins sont en grève. « Nous n’avons plus les moyens financiers de venir travailler, se lamente un docteur qui ne veut pas donner son nom, par peur des représailles. Il y a tellement de problèmes d’effectifs, de médicaments, de moti...