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Le commandant de l’Africom fait le point sur le soutien américain au Burkina

En tournée ouest-africaine, le général Stephen Townsend, commandant de la force américaine en Afrique, a échangé autour des questions de sécuritaires avec le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré.

Le pays fait face une crise sécuritaire sans précèdent. Les attaques contre les populations civiles et les forces de défense et de sécurité se multiplient, malgré des opérations dans différentes régions. Pour le moment les États-Unis n’envisagent pas l’envoi des troupes sur le sol burkinabè, leur soutien se limitera à la formation et au renforcement de la collaboration entre différents pays d’Afrique de l’Ouest, du Centre et du Nord.

Même si le commandant de l’Africom (commandement américain pour l’Afrique), reconnait que le Burkina Faso fait face à d’énormes défis sécuritaires, il explique qu’aucune présence de troupes militaires américaines n’est envisagée sur le théâtre des opérations. Mais les forces armées burkinabè continueront d’être assistées en termes de formation et d’équipements, assure le général Stephen Townsend.

« Les États-Unis sont présents dans le pays, mais je ne crois pas qu’il faille s’attendre à une présence militaire ou des troupes de combats sur le terrain comme c’est le cas avec certaines troupes françaises. Nous travaillons en collaboration et en étroite harmonie avec les différents canaux déjà présents. »

Selon le commandant du commandement américain pour l’Afrique, les forces extérieures ne viendront qu’en appui. Cette crise ne peut être réglée que par les forces burkinabè. « J’ajouterais que les forces extérieures ou les partenaires peuvent soutenir le pays mais la solution doit venir des forces de défense et de sécurité du Burkina Faso. »

Le général Stephen Townsend a souligné que les défis sécuritaires du Burkina Faso requièrent de vastes initiatives politiques, économiques et militaires afin de susciter un changement positif.

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