Ce dimanche 15 septembre, 7 millions de Tunisiens élisent leur prochain président, qui succédera à élire à Beji Caïd Essebsi, mort en juillet à trois mois du terme de son mandat. Chômage important, inflation en hausse, croissance en berne, le nouveau chef d’Etat va affronter une situation économique extrêmement difficile dans un pays où les régions rurales se sentent oubliées.
Le principal défi économique, c’est le chômage. Il touche désormais 15% de la population active. Un chômage deux fois plus important dans les régions pauvres de l’intérieur du pays, où a débuté la révolution. Les jeunes sont particulièrement touchés. La crise du logement et le coût de la vie sont, également, au centre des préoccupations des onze millions de Tunisiens. Fruits, légumes, huile, viande, les prix ne cessent d’augmenter. Pour l’année 2019, le taux d’inflation est proche des 7%.