Dernier jour de campagne électorale en Tunisie. 26 candidats sont en lice. Parmi eux, des figures de la vie politique, d’anciens ministres notamment. Cette campagne aura été dominée par une thématique : les difficultés économiques et sociales.
Youssef Chahed veut mettre fin au « clanisme familial en politique ». À Sidi Bouzid, ville symbole de la révolution de 2011, le Premier ministre a promis de trouver des solutions pour le développement de l’intérieur du pays. Il a toutefois été chahuté dans certaines localités, où les habitants sont déçus par sa politique d’austérité.
De son côté, Abdelfattah Mourou, le candidat d’Ennahdha, prévoit de réduire les inégalités sociales. Il s’est engagé à soutenir les jeunes, les chômeurs et les retraités.
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Abir Moussi, l’avocate fidèle aux idées de Ben Ali, promet quant à elle de se pencher sur les affaires de sécurité nationale.
Autre prestation remarquée : celle du libéral Mohcen Marzouk, qui veut restaurer la diplomatie tunisienne à travers un Haut Conseil composé d’intellectuels et d’hommes d’affaires.
Électeurs désabusés
Face aux Continuer la lecture de cet article sur RFI AFRIQUE