Le pape François est arrivé mercredi soir au Mozambique, première étape d’un voyage d’une semaine. Dans son premier discours, prononcé ce jeudi matin, François a longuement salué l’accord de pays récemment conclu dans ce pays.
Avec notre correspondant à Maputo,Xavier Le Normand
Après avoir été accueilli mercredi soir par des chants et des danses, le pape François s’est exprimé ce jeudi matin devant les autorités du Mozambique. Un mot a été martelé tout au long de son discours d’une dizaine de minutes : la paix. Il faut rappeler que le gouvernement et l’opposition sont parvenus début août à un accord mettant fin à des années d’hostilités parfois violentes.
Plutôt que la « lutte fratricide », cette entente permet d’entrevoir un « avenir redessiné de paix et de réconciliation », s’est ainsi réjoui le pape. Les Mozambicains, a-t-il salué, ont le « courage de la paix », celui de se reconnaître les uns les autres comme « fils d’une même terre ».
Toutefois, le chef de l’Église catholique a mis en garde contre la tentation d’une fausse paix qui ne serait qu’une simple absence de conflits. Pour la vraie paix, il faut un « engagement inlassable » de tous pour la dignité de chacun, a-t-il expliqué. Ce qui demande notamment de lutter contre la « tendance au pillage et à la spoliation » qui – selon lui – existe dans ce pays.
Le pape François restera au Mozambique jusqu’à demain soir, où il s’envolera vers Madagascar avant de poursuivre deux jours plus tard vers l’ile Maurice.