À Djibouti, la Ligue djiboutienne des droits des droits humains (LDDH) lance l’alerte. Voilà plus de deux mois que six enseignants sont derrière les barreaux. Accusés d’avoir fait fuiter des sujets du bac, les prévenus démentent et dénoncent un procès politique. En grève de la faim depuis le 26 août pour dénoncer leur arrestation, le président de la LDDH s’inquiète de leur situation et demande leur libération immédiate et sans condition alors que ces six prévenus doivent être entendus devant la Cour suprême dimanche prochain.
Ce sont des gens qui n’ont rien fait. Leurs sujets n’ont pas été fuités, leur dossier est totalement vide.
Omar Ali Ewado, président de la Ligue djiboutienne des droits humains (LDDH)
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