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Saisie historique de cocaïne en Guinée-Bissau

La police bissau-guinéenne a saisi lundi plus de 1,8 tonne de cocaïne en provenance de Colombie. La Guinée-Bissau a longtemps été considérée comme une zone de transit entre l’Amérique latine et l’Europe. L’instabilité et la pauvreté dans ce pays ont longtemps favorisé l’implantation de trafiquants de drogue sous la protection de hauts gradés. Les choses sont-elles en train de changer avec de telles prises de la part des autorités policières ?

C’est la « plus grosse » prise de l’histoire de ce pays : 1,8 tonne de poudre blanche dissimulée dans les sacs de farine, débarqués en deux temps dans deux localités proches de la côte nord du pays, à quelque 120 km de la capitale. Une partie de la cargaison a ensuite été transportée par la route à une trentaine de km de là.

« Il s’agit d’un réseau de crime international qui vient d’être démantelé », affirme le directeur adjoint de la police judiciaire.

Huit suspects – trois Colombiens, quatre Bissau-Guinéens et un Malien – ont été arrêtés. La Guinée-Bissau renoue-t-elle avec les cartels sud-américains ? « On est touché, comme les autres pays, mais le plus important pour nous, c’est la détermination des organes de police, notamment la police judiciaire », reprend l’officier qui précise que la drogue venait de Colombie.

En mars dernier, à la veille des législatives, la police avait saisi près de 800 kg de cocaïne dissimulée dans un camion immatriculé au Sénégal et en partance pour le Mali.

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