Le secrétaire général des Nations unies est arrivé, ce dimanche matin 1er septembre, à Beni, l’un des épicentres de l’épidémie d’Ebola, dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC). Il doit visiter le Centre de traitement d’Ebola (CTE) à Mangina, premier foyer de l’épidémie qui a fait plus de 2 000 morts, selon les derniers décomptes. Les habitants de Beni, en proie aux attaques meurtrières attribuées aux attaques des rebelles ADF, attendent aussi Antonio Guterres sur les questions de sécurité. Une question évoquée par le secrétaire général de l’ONU, dès son atterrissage.
Antonio Guterres a entamé, samedi 31 août, sa visite « de solidarité », à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, où il a visité un centre de transit pour des miliciens qui rendent les armes. Antonio Guterres a appelé les combattants à faire de même. A Béni, c’est également le thème de l’insécurité qu’il aussitôt évoqué, dès son atterrissage à Béni, c’est le thème de l’insécurité qu’il aussitôt évoqué.
« Je souhaite, par ma présence ici aujourd’hui, réaffirmer le plein soutien de la Monusco dans la lutte contre les groupes armés qui sèment la peur et la mort. La Monusco et ses partenaires, les FARDC et la police nationale congolaise, continueront à travailler ensemble pour ramener la paix et la sécurité dans la région. Je présente mes sincères condoléances aux familles et aux proches des victimes de cette violence. Il est important que la population de Beni sache que nous avons entendu ses cris de détresse. Les Nations unies, dans leur ensemble, sont déterminées à soutenir les autorités congolaises, les communautés locales et les acteurs de la société civile dans la lutte contre l’insécurité. C’est l’un des sujets que j’évoquerai avec les autorités nationales, à Kinshasa, dans quelques jours », a-t-il déclaré.
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